Quatrième de couverture :
Objectif numéro 1 : trouver et ramener un sorcier pouvant éradiquer les créatures métalliques qui pullulent et détruisent la forêt de Brocéliande et ses habitants. Objectif numéro 2 : tuer Élise !
Mon avis :
Je ne regarderais plus mes jeux vidéo de la même manière : Il y a dans cet écrit, dans la mise en scène des personnages que ce soit pour le personnel d’Omega plus (concepteur de jeu vidéo) ou les personnages des jeux en eux-mêmes quelques choses qui nous troublent, nous bousculent. Ces choses avec lesquelles nous jouons sont-elles uniquement des algorithmes programmés pour nous obéir aveuglément ? On dit-il leurs pensées propres, leurs vies propres et la conscience de l’histoire dans laquelle ils jouent ?
Élise et Eliott ont quelque chose d’Adam et Ève, ils ne sont pourtant pas les premiers êtres dans leurs mondes déjà bien peuplés. Ni chargé de se reproduire ou de finir ensemble, bien au contraire, mais ils ont ce petit truc de réveillé dans leurs consciences. Une forme de libre arbitre, pour le meilleur ou le pire qu’ils transmettent aux autres personnages, au sein du jeu vidéo. Les concepteurs du jeu qui gravitent autour cherchent à leur donner une direction…. Tout au long du livre on se demande comment cela va se terminer : comment la mission d’Eliott va s’achever ? Élise va-t-elle mourir ? Qu’elle va être son évolution ? Entre les données que les concepteurs donnent à leurs algorithmes et le libre arbitre naissant des personnages, qu’est-ce qui finir par vaincre ?
Ce récit où les personnages ont leurs propres vies n’est pas sans rappeler « Sang d’encre » (la suite de « Cœur d’encre » pour ceux qui n’ont vu que le film). Où après l’histoire, l’auteur découvre qu’au-delà , ses personnages ont eu leurs évolutions –une évolution contraire à ce qu’il avait imaginé pour son éventuelle suite et qu’il doit composer avec.